Invitation

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Discussion, Fondation - Max Lingner Stiftung

Discussion
Fondation - Max Lingner Stiftung

Musiciens de rue, Fondation - Max Lingner Stiftung

Musiciens de rue
Fondation - Max Lingner Stiftung

Ouvriers amoureux, Fondation - Max Lingner Stiftung

Ouvriers amoureux
Fondation - Max Lingner Stiftung

L'amoureuse, Fondation - Max Lingner Stiftung

L'amoureuse
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Jeune fille grelottante, Fondation - Max Lingner Stiftung

Jeune fille grelottante
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Issy les Moulineaux, Fondation - Max Lingner Stiftung

Issy les Moulineaux
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Paris, « Ville de plaisir », Fondation - Max Lingner Stiftung

Paris, « Ville de plaisir »
Fondation - Max Lingner Stiftung

Charonne, Fondation - Max Lingner Stiftung

Charonne
Fondation - Max Lingner Stiftung

unir ! unir ! unir !, Fondation - Max Lingner Stiftung

unir ! unir ! unir !
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En revenant de la manifestation, Fondation - Max Lingner Stiftung

En revenant de la manifestation
Fondation - Max Lingner Stiftung

La Une du journal Monde du 19 décembre 1931, Coll. MHV

La Une du journal Monde du 19 décembre 1931
Coll. MHV

La Une du journal Monde du 19 mars 1932, Coll. MHV

La Une du journal Monde du 19 mars 1932
Coll. MHV

Photo Rahel Melis

Photo Rahel Melis

Salle 1, Photo Rahel Melis

Salle 1
Photo Rahel Melis

Photo Rahel Melis

Photo Rahel Melis

Photo Rahel Melis

Photo Rahel Melis

Salle 2, Photo Rahel Melis

Salle 2
Photo Rahel Melis

Photo Rahel Melis

Photo Rahel Melis

Photo Rahel Melis

Photo Rahel Melis

INAUGURATION LE 14 MARS À 17H30

Si Lingner a pu devenir le portraitiste de l’ouvrier parisien c’est parce qu’il est un « maître de la réalité », un observateur et un fanatique du réel acharné à fixer ce qui est. C’est aussi ce qui donne de la tenue à ses peintures pleines de vie et d’élan, sans pathos. De la retenue dans les coloris, le plus souvent restreints à un gris argenté, un brun, une touche de rouge : il a l’étoffe d’un peintre muraliste.
Paul Westheim, 1939

Max Lingner quitte Weissenfels pour Paris en 1929. Dans la ville des avant-gardes artistiques, il est à la recherche d’impulsions nouvelles qu’il trouvera dans le mouvement ouvrier. Son emploi de dessinateur de presse pour Monde de Barbusse et l’Humanité, fait de lui l’artiste du Front populaire et du Parti communiste. Dans ce contexte, il développe un style éminemment moderne et conçoit une œuvre puissamment ancrée dans son engagement politique : « L’art est un acte, une action ». Pour Lingner l’art est également l’étude de l’expression humaine : ses images de la banlieue, des ouvriers et ouvrières, impressionnent par la sobriété radicale du trait, par le rapport entre figuration et réduction. De retour à Berlin, Lingner transpose, à partir de 1949, des motifs picturaux emblématiques et les grands décors qu’il avait réalisés pour la Fête de l’Humanité dans le contexte de la fondation de la RDA. Nommé professeur de « peinture du temps présent », il a à subir tout à la fois la pression de l’idéologie d’État, des circonstances politiques et de sa propre partialité. Dans l’édification d’un « nouveau réalisme allemand », l’appréhension du réel qui caractérise les œuvres de la période française de Lingner passe à l’arrière-plan. Le cycle mural monumental La Construction de la République dédié à la fondation de la RDA, à la Maison des Ministères est emblématique de la perte dans la sphère artistique soumise au dogme du réalisme socialiste. Mais la « recherche du temps présent » entreprise en France par Lingner conserve sa force trente ans après la chute du mur : en tant qu’interrogation sur le réalisme dans une politique contemporaine de l’art et sur l’humain dans une modernité sociale.


 

Max Lingner